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  • bloc interscalénique
├ INDICATIONS

Le bloc interscalénique (BIS) permet l'anesthésie et l'analgésie post-opératoire de la chirurgie de l'épaule. Sa qualité analgésique est plus satisfaisante que le bloc supra-scapulaire son efficacité supérieure aux morphiniques par voie parentérale et sa technique est bien tolérée et acceptée par les patients. Si le temps de préparation est un peu plus long que pour une anesthésie générale, le temps d'installation et de sortie de salle d'opération est raccourci, de même que la durée de séjour en SSPI et d'hospitalisation en chirurgie arthroscopique ambulatoire.

├ EN BREF

Type de sonde :
linéaire,
5-10 MHz ou 6-13 MHz.

Axe de la sonde :
transversal

Configuration :
nerfs en petit axe,
aiguille dans le plan.

Profondeur étudiée : de 2 à 4 cm.

Aiguille : 80 mm isolée, 22 G.

Intérêt du Doppler :
carotide, jugulaire interne, artère et veine vertébrales que l'on peut rencontrer en bout d'aiguille, parfois vaisseaux au sein du défilé interscalénique (l'artère scalénique que l'on voit inconstamment, l'artère cervicale ascendante).

Neurostimulation :
utilisation souhaitable en mode « sentinelle » afin de palier une visibilité imprécise des structures nerveuses.

├ TECHNIQUES

On peut décrire deux voies d'abord principales pour un bloc interscalénique en injection unique ou pour la mise en place d'un cathéter périneural : postérolatérale (dans le plan ultrasonore) et dans l'axe du défilé (en dehors du plan ultrasonore).

Abord postéro-latéral (dans le plan ultrasonore) (fig. 5.12a)
Pour être dans les meilleures conditions de visualisation des racines du plexus, de l'aiguille, de l'espace de diffusion de l'anesthésique local et afin de pouvoir plus aisément sélectionner le niveau radiculaire de l'injection, il est conseillé d'opter pour cette voie d'abord, inhabituelle en neurostimulation traditionnelle.

Abord dans l'axe du défilé (aiguille en dehors du plan ultrasonore) (fig. 5.12b)
Cette voie, qui conserve à l'aiguille un trajet traditionnel dans l'axe « anatomique » du défilé interscalénique, semble surtout intéressante pour la mise en place d'un cathéter périnerveux puisqu'elle facilite son insertion. Le niveau de ponction reste à déterminer en fonction des informations fournies par l'échographie et ne doit pas être dépendant de repères de surface.

Cet abord « en dehors du plan ultrasonore » implique une vision transversale et donc, dans le meilleur des cas, une image punctiforme de l'aiguille rendant le geste plus délicat. Dans cette configuration, la maîtrise de l'extrémité de l'aiguille nécessite une technique très précautionneuse, un bon contrôle et une bonne expérience gestuelle. L'intérêt de ne pas opposer les techniques et d'associer la neurostimulation à l'échographie trouve dans des situations particulièrement délicates comme celle-ci toute sa dimension. La technique d'« hydrolocalisation » constitue ici une aide précieuse.

Que ce soit pour une injection unique ou la pose d'un cathéter, l'objectif est de positionner le biseau de l'aiguille à proximité de C5 ou C6. Il est impératif d'éviter de ponctionner le nerf phrénique lors de la progression de l'aiguille. Pour un bloc nerveux continu, une fois le biseau de l'aiguille en place, le cathéter est introduit dans l'aiguille de la même manière que lors d'une approche en neurostimulation seule, c'est-à-dire qu'il est « poussé » sur quelques centimètres afin de le stabiliser.

├ IMAGES

├ VIDÉOS

  • Vidéo Bloc interscalénique
  • Vidéo Bloc interscalénique
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